Carnet de voyage.: avril 2009

Après tant d'attente vous voilà enfin récompensés !
commençons par le commencement....

Lyon - Tontouta: 36 H

Le 26 Février 2009.

Après une nuit blanche (pour moi), on a enfin terminés de vider la caravane et les valises sont bouclées.
Un merci tout particulier à Anne-Marie, Gilbert (les parents d'Aurélien) et Maryse (ma moman) pour avoir fait le grand ménage et avoir réglé les derniers détails.
Ce fut une aide précieuse.

Départ d'Annecy à 7H20.

Il aura fallut 2 voitures pour pouvoir charger touts les bagages :)

Une fois arrivé à Saint-Exupéry, il eut le traditionnel enregistrement des bagages avec bien entendue un transfert de poids de valises en valises.

Puis direction les bagages spéciaux pour l'enregistrement de mon merveilleux sac de plongée sponsorisé par Annecy plongée (vente et entretien du matériel de plongée) et Profil plongée (école et club de plongée à Talloires) merci à Juju et Tom.

Maintenant c'est l'heure du ptit déj avec les parents.
Dernier moment avant le départ pour pouvoir rassurer, partager et profiter encore un peu les uns des autres.

Arrive l'heure de la séparation, les dernières recommandations, les bisous, les câlins et bien entendu quelques larmes...

Allez hop c'est fait Lyon départ 11H30 arrivé à Londres 12H25.

Prise du bus pour chopper le bon terminal.

Et là chose incroyable: un bus vide qui part avec seulement 2 passagers...
Le suivant et pour nous.
Et là aussi nous sommes seuls à bort !
Bravo l'écologie !
10 à 15 minutes de trajet et nous voilà arrivés au bon terminal.

C'est immense, on se perd un peu, mais pas trop, se qui nous laisse le temps de faire une halte miam-miam à la Girafe.

Au menu ? Vous me direz !
Burger, beignets d'oignons et jus de fruit frais (orange, bananes et cranberry).

Le repas n'est pas encore digéré qu'il faut y retourner.

Londres 15H45 - Los Angeles 01H00 (heure local).

C'est partie pour le premier grand trajet, 10H de vol !
Repas servis à bord, rien de fameux mais le pire est à venir sur le deuxième vol pour le ptit déj...

Finalement le vol ne parait pas si long et passe plutôt bien, grâce aux petits écrans tv individuel placés sur chaque dossier de siège.
On nous propose un large choix de films et musiques et on nous distribue un casque.

Merci à Aurél !

Vol au dessus du Groenland c'était magique, quelle chance !

Arrivé à Los Angeles, ça y est on est fichés, prise des empreintes digitales et photographiés par des douaniers aussi peu chaleureux qu'énorme !
On nous parque dans une salle de transit avec du café jus de chaussette et du jus de fruit sans fruit !

Los Angeles 02H30 - Auckland 7H25 (heure local).

Vol de 16H...Celui-ci parait beaucoup plus long, la fatigue aidant.
Ayant épuisé au premier trajet les films et musiques proposés, je tiens à remercier une fois de plus Ben, Tony, Cyril, Alex et Xav pour leur judicieux et fort sympatique cadeau de départ (MP3).
Ces 16H de vol furent ponctuées de léger sommes,de repas Néo-Zélandais arrosées de vin ou de bière et de MUSIQUE !

"5heure du mat' j'ai des frissons"...

...le ptit déj arrive.

Sur le plateau omelette, patates sautées, saucisse, jus de fruit, café, yaourt nature, fruit et un cake.
Une expérience tout droit sortie de la quatrième dimension...

Auckland 8H20 - Tontouta 9H15 (heure locale).

Dernière ligne droite plus que trois heures de vol.
Toujours avec la compagnie Air New Zealande.
Mais cette fois c'est Daniel, un steward Canadien, qui nous accueille et nous annonce le petit déjeuné (encore !).
Et puisque qu'on ne change pas une équipe qui gagne, c'est reparti avec l'omelette, patates, saucisse mais ce coup-ci arrosé de champagne !
La fatigue est présente,

mais l'excitation est plus grande !
Malgré seulement 3h, le vol parait interminable...
Mais notre patience fut récompensée quand sous les nuages nous vîmes apparaitre le Lagon...

Ça y est, nous étions enfin arrivés à Tontouta !

On commences seulement à réaliser.
Nous nous trouvions sur un petit nuage, duquel nous allons redescendre à la récupération des bagages.
Avec mon taux de chance frisant le zéro, il fallait bien qu'il se passe quelque chose, le voyage avait été beaucoup trop calme...

En effet si les valises d'Aurél répondent présentes, les miennes ne le sont pas !
Je ne me fait pas trop de soucis pour mon bagage plongée puisque j'ai eu la bonne idée de l'assurer.
Mais là je réalise que dans ma valise, hormis les quelques fringues, se trouve aussi touts mes papiers ainsi que le peu de souvenir emmené des amis et de la famille, et ça ça n'as pas de prix !

Après avoir rempli la déclaration de perte à la façon Néo-Calédonienne (très très très très zen !), nous sortons enfin de l'aéroport où un soleil aveuglant accompagne Éric, Antoine et Quentin venus nous chercher.

Quel bonheur de revoir les affreux !

Allez hop tous dans le Jeep direction la maison.

La maison et les collocs.

Haaa la maison quelle bonne surprise !

Un jardin arboré d'un pamplemoussier,d'un pied de litchi, de citronniers, de pommiers cannelle, de palmiers multipliant, d'un cocotier et d'un ficus aussi grand qu'un sapin !
Un faré et même un bassin à poisson.

La maison est immense !
Et juste la chambre est plus grande que notre dernier lieu de vie (la caravane).

Découverte des collocs et du colloc sortant.
Présentation des protagonistes:

Alex:

Journaliste pour le quotidien Les Nouvelles Calédonienne. 26 ans.
Un peu pédant mais au final si charmant.
Son personnage promet de longue discutions faites d'échanges et des découverte, le tout bien arrosé !

Mélodie dit cureuil:

Graphiste pour une agence de pub, patenté. 21 ans.
Mélo c'est la douceur incarnée.
Sa personnalité transpire le partage, l'écoute et les bonheurs simples.
Là aussi de bon moments en perspective.

Il ne nous reste plus que le colloc sortant (celui à qui nous reprenons la chambre).

Boris:

Technicien réseau. 25 ans.
Quel phénomène !
Si tu as besoin de quelque chose,
quoi que se soit, il l'a ou sait où le trouver !
Plâtre sur le nez, beau et bon parleur.
Un cyclone à lui tout seul...
Je vous jure qu'il vous laisse une sacrée impression.

Pas vraiment le temps de poser les valises qu'on nous annonce le programme.
Ce soir chouille, c'est normale on est Samedi.
Et demain départ en brousse, c'est normale on vient d'arriver !

On ne ressent pas encore le décalage horaire ni la fatigue du vol.
Mais ça ne va pas tarder !

Après un apéro haut en avis de tout le monde sur la Nouvelle Calédonie, c'est l'heure de la bouffe !
Quentin, chef 4 cuillère en bois, nous concocte un ti repas auquel je ne participerais pas (la fatigue ayant eut raison de moi!).
Aurél poursuivit quant à lui la découverte des collocs autour des merveilleuses crêpes de Quentin.
La digestion aidant, il fini par succombé aux bras de Morphée !

Nous avons passés le reste de la nuit à nous lever, rencontrer de nouvelles têtes à chaque fois, nous recoucher et apprendre qu'ils avaient perdu Quentin en soirée.

Au réveil on apprend que Quentin à fini aux nioufs.
Éric et Antoine sont partis le chercher, il arrive avec une tête de lendemain de cuite et les trais tirés de fatigue part une nuit en cellule de dégrisement.
Mais il va bien !

Entre temps, ça fait pas 24H qu'on connait Boris qu'il nous à déjà vendu son lit.

Le temps de combler un ti trou à l'estomac et de préparer doucement, mais pas trop, les affaires pour le week-end que nous revoilà déjà (avec la fine équipe Éric, Quentin et Antoine) les fesses dans le jeep.
Direction la brousse...

Bourail- le petit bonhomme.

Après la séance photo on décide d'établir le camp et de passer la nuit ici.
On a pas fini de tendre la bâche qu'un orage éclate !

On se réfugie tous dessous et en moins de 2 min plus aucun de nous n'a un millimètre carré de peau sèche.

Plan de repli le camping à moins d'un kilomètre, où nous louons une caravane (bah tiens !).

On prend l'apéro à l'abri sous le haut-vent pendant que chef Quentin et le comi Éric nous prépare un ti repas dans la caravane...
Repas que nous ne mangerons jamais puisque celui-ci vit sa cuisson stoppée par son eau bouillante sur le bras de Quentin.
Décidément mon Quentin c'est vraiment pas ton week-end !
Mais tu gardes le sourire !

Nous poursuivons le reste de la soirée sous le haut-vent à refaire le monde.
Il pleut tellement qu'un lac c'est formé sur le terrain.
Le niveau monte mais on s'en fou.
On est bien, là, dehors alors on monte les jambes aussi surement que le niveau de l'eau.
Nos tongs finissent par flottées autour nous.

Au réveil l'eau s'est résorbée et le soleil est au rendez-vous.

Après avoir avalé le petit déj, retour au petit bonhomme pour du PMT (Palme Masque Tuba).
Premier coup de soleil pour Aurél et mort noyé de son appareil photo étanche !
Les fonds sont magnifiques et il y a tellement de vie (c'est sur que ça me change du lac d'Annecy !).

Par manque de tuba, j'ai tout fais en apnée c'est physique mais quel plaisir et comme ça ça me l'aura fait travailler un peu parce que c'est pas avec l'entrainement du jet de la rose que je vais battre des records. ;)
Bref... PMT, Casse croute et direction Hienghène.

Enfin c'est se qui était prévue...
Mais la jeep en aura décidée autrement.
Elle commença par brouter et fatiguer dans les côtes (ça tombe bien on traverse la chaine !).
Elle tiens le coup quasi jusqu'à Houailou et là elle refuse de monter le moindre signe de côtes.
Arrêt forcé sur un petit terrain de camping version brousse.

Personne sur le terrain ni client, ni tenancier.
On rencontre sur la route François, un voisin du camping, qui nous indique qu'il n'y a pas de souci, on peu s'installer.
Croyant qu'on était deux il nous propose même de voir avec sa famille pour nous accueillir mais au final on lui dit que nous sommes cinq et là il s'excuse mais il n'y aura pas la place pour autant de monde.

Le camping se trouve en bord de plage, le sable est noir et c'est magnifique.

Après avoir plantés les tentes c'est apéro sur la plage avec couché de soleil en prime.
C'est l'heure de manger tranquille sous le faré où l'on y fini la soirée.

Le soleil se couchant relativement tôt (18H/18H30), il se lève de la même manière (4H30/5H).
Donc levés avec le soleil, Éric et Antoine décide de tester le jeep en allant jusqu'à Houailou pour acheter un nettoyant injecteurs en espérant que cela résoudra le problème...

Aurél et Quentin dorment encore quand le propriétaire du camping fait sont apparition.
Il a la vingtaine.
Il vient me souhaiter la bienvenue, me dit de ne pas hésiter à utiliser les sanitaires (qui se résume à un tuyau de jardin entre quatre planches et des toilettes peu recommandable...) puis disparait, nous ne le reverrons jamais.

Éric et Antoine sont de retour et la voiture a l'air d'aller mieux.
On repli tout et par sureté, on décide de rentrer.
Pour payer le camping il y a une boite de lait en poudre pour nourrisson où l'on doit glisser l'argent dans la fente prévue à cet effet (mode de payement très pratiqué dans la haute terre).

De nouveau dans la chaine la jeep nous fait comprendre que nous sommes trop lourd.

Alors à plusieurs reprise et à tour de rôle, nous descendons de la voiture par groupe de trois pendant que la jeep attend en haut de la côte avec ses occupants. La voiture nous emmena jusqu'à la Foa et rendit définitivement l'âme.

Ayant repairé une clairière avec de la vie je pris la décision d'allé demander les outils, dont Antoine a besoin, aux gars bossant là-bas.
Bien sur ils avaient zéro outil...

Éric leur emprunta un téléphone et appela Cureil à la rescousse ainsi qu'un dépanneur.

Histoire que se soit plus sympa la pluie se remis à tomber.

N'ayant pas le même volume de place dans la 206 à Mélo, Aurél et moi décidons de rentrer en stop.
Pris de suite nous fûmes les premiers rentrés.

Voila le premier week-end en brousse, malgré tout nous en gardons un bon souvenir.

Et mes valises alors !

Pour ceux qui se poseraient la question j'ai fini par récupérer mes valises au retour de brousse.
Avec un joli chèque de 30 000 CFP (~ 250 €) de dédommagement.
Qui a dit que je n'avais pas de chance !

L'île aux canards.

Pour se rendre sur l'ilot il faut prendre le taxi boat.

Arrivés sur place:

Première constatation: il y a très peu de locaux mais les australiens, les asiatiques et les zors (c'est comme ça qu'ici ils appellent les métropolitains !) ont prit possession du lieu.

Deuxième constatations: il n'y a pas de canards mais des mouettes en veux tu ? en voilà ! N'est ce pas Quentin ? !

Le tour de l'ilot se fait en 10min. Rien de très intéressant sauf le paysage et le parcours aquatique, qui se fait en PMT, vous montre les différents coraux et poissons vivant dans le lagon.

Cascade de Koghi.

Alex est parti pour Lifou il y a deux semaines et nous devons le récupérer en milieu d'après midi.
En attendant il fait beau et très chaud alors on décide d'aller à la cascade de Koghi avec Marion, Mélo et Éric.

Échappée dominical.

C'est dimanche il fait gris et le ciel laisse présager la venue de la pluie mais j'ai pas envie de rester enfermée !
Ça tombe bien Mélo non plus !
C'est partie on attrape nos appareils photos et on grimpe dans la 206 direction Païta et son épave échouée.

La pluie nous rattrape assez vite et le retour se fait sous le déluge.
On décide de se faire une micro bouffe entre chieuse.
Puis on rentre tranquillement à la maison où le reste de la colloc s'était occupée autour d'un trivial poursuite.
Ce jour marqua le début d'une complicité débordante d'idées tordues, saugrenues et pêchues entre Mélo et moi.

Week-end on rase tout et on recommence.

Bon le jardin c'est une vraie jungle et le bassin à poisson est tellement sale qu'on à l'impression d'avoir un marécage.
Un super week-end.

Cascade de Yahoué.

Comme je vous l'est précisée Mélo bosse dans une agence de pub, d'ailleurs je tiens à la remercier pour son aide précieuse et sa patience à toute épreuve qui m'ont permis de créer ce blog.(voir le bouton parce que fraise).

Donc... Mélo...une agence de pub... ha oui il se trouve que ce week end il tourne un spot publicitaire à la cascade de Yahoué.

Proposition faite et acceptée on décide de l'accompagner.
Mélo étant en congé (ça ne lui arrive pas souvent c'est une accroc au boulot !) on sème vite fait bien fait l'équipe de tournage pour aller crapahuter histoire de se trouver une baignoire !
L'endroit trouvé, ti pique nique, baignade et grosses poilades sont au rendez-vous.

Mission nausée des fourrées.

Je replace les choses...

Éric et Mélo bosse dans la même agence.
Éric est un vrai gosse qui aime les blagounettes.

Éric appelle Mélo pour qu'elle vienne le rejoindre à son bureau.
Mélo ouvre la porte et la poubelle précautionneusement placée par Éric sur la porte ne rate pas sa cible et ça par deux reprises.

TROP c'est TROP !

Mélo veut riposter, l'alliance est faite et la mission nausée des fourrées est lancée !

Il parait que ça sent la chaussette de sport dans ton bureau Éric ???

-Première étape: l'achat de sapin sent bon.
Vite remplacés par des Snoopy, impossible de trouver les si légendaire sapins en NC.

-Deuxième étapes: Samedi fin de matinée commando au bureau.
Pose des Snoopy au plafond.
Fermeture des portes et fenêtres et macération tout le reste du week-end.

Week-end de pâques.

Départ le vendredi soir pour Ouano, Surf Camp (qui soit dit en passant devrait être rebaptissé moustik camp. L'endroit du territoire le plus envahie !).

Découverte d'un lieu mystique au milieu de rien.
Une vraie bonne soirée.

Un grand merci à Boris et titi pour l'invitation et l'accueil.

Lever tranquillou.

C'est plus facile pour certains que pour d'autres !

Ptit déj et départ pour Hienghène.
Ptit détour imprévu par les mines de Poro.

Ok on c'est un peu perdu mais au final c'était chouette !

Demi tour !

Enfin arrivés à Hienghène, au camping du Billet de cinq cent.
Il pleut et ça va pas y aller en s'arrangeant !
Heureusement on fait la connaissance de Ryka et Yoyo qui nous invite à partager le faré le temps de la soirée !

Une chouette rencontre merci les filles !

Au réveil on découvre le terrain au bord de plage.

Un peu de PMT puis direction la poule et le sphinx.

En route on s'arrete à la cascade de Tao.

Puis on prend le bac de la Ouaième.

Direction Koumac et ses grottes.

Arrivés sur place il était prévu qu'on dorme au pied des grottes mais les intempéries ont gonflées la rivière et de nuit nous avons du mal à jauger le niveau de l'eau.

Par hasard on rencontre Jean Roc un vieux loup de mer, ami de Mélo et de la terre entière !
Il nous trouve de la place au camping du coin.
Merci Jean roc !

Le lendemain, on se met en chemin pour les grotte, l'eau est un peu redescendue et nous réussisson à passer la rivière.

Dommage la cinquième salle est inondée !

Il y a une super rando qui commence par les grottes et qui se termine avec deux bonnes heures de marche en forêt.

A refaire !

Interview d'Alfa Blondy.